» Le poids des mots, le choc des photos » : tout le monde connaît la devise de Paris Match, à tel point même que l’on en oublierait que ce slogan s’est vu remplacé par un autre, » La vie est une histoire vraie « , il y a déjà une dizaine d’années. Il faut dire que les photos et Paris Match, c’est une longue histoire, qui démarre sur les cendres du magazine Match tout court, » l’hebdomadaire de l’actualité mondiale « , avant de trouver son nom définitif en 1949. Cela peut paraître étonnant, mais sa première couverture ne proposait pas de traditionnel portrait en pleine page, préférant un découpage en quatre images, où figuraient notamment des clichés de Winston Churchill et du pont aérien sur Berlin. Face à la relative apathie du public, son propriétaire de l’époque, Jean Prouvost, décida d’élargir sa cible en lui donnant très vite des accents people, et y parvint avec succès. La suite appartient à la postérité, et en sept décennies, le Fonds photographique de Paris Match est devenu l’un des plus riches du monde, comptant plus de 15 millions de clichés.
Suite au succès de deux premières ventes en 2016 et 2017, la maison Cornette de Saint-Cyr s’apprête à mettre aux enchères une centaine de tirages photographiques uniques. Articulée autour de six grandes thématiques – cinéma, culture, chanteurs, sport, magazine et royauté belge -, cette vente exceptionnelle réunira notamment des clichés de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac par Christian Le Tellier, Jack Nicholson par Michou Simon, Jane Fonda et Alain Delon par François Pagès, sans oublier Johnny Halliday chevauchant une moto par Georges Beutter, mais aussi des personnalités belges, comme les incontournables Jacques Brel ou Eddy Merckx (voir diaporama).
A tous ceux qui rêvent de posséder ces fragments de la mémoire d’un XXe siècle, encore tellement présent mais si loin déjà, le rendez-vous est donné à partir du 25 septembre, pour une exposition libre d’accès, avant la vente du dimanche 30 septembre.
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