Influenceurs, mannequins, et autres stars prêtent leur voix au problème du cyberharcèlement

Rita Ora et Cara Delevingne © DR
Stagiaire

Cara Delevingne et Rita Ora s’engagent dans une campagne internationale signée Rimmel visant à lutter contre le harcèlement en ligne. Ayant elles-mêmes été victimes de harcèlement, les ambassadrices de la marque témoignent de leur vécu pour aider à mettre en place un débat sur la question.

Un groupe composé d’influenceurs et de personnalités du monde entier ayant fait face au cyberharcèlement se sont fait porte-parole de la campagne. La célèbre youtubeuse française Enjoyphoenix a par ailleurs interviewé les deux ambassadrices à Londres, dans le cadre de la campagne.

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Faire porter et diffuser ce message par la voix des youtubeurs, instagrammeurs, mais aussi des mannequins et autres célébrités tombent sous le sens puisque leur célébrité est désormais intrinsèquement liée aux réseaux sociaux et internet, lieu même où se déploie le cyberharcèlement.

« I will not be deleted ». Cette phrase lourde de sens, signifiant « je ne serai pas supprimée », donne le ton de la campagne anti-harcèlement visant la beauté lancée par Rimmel. Une étude réalisée en 2017 par la marque sur 11 000 femmes âgées de 16 à 25 ans révèle des chiffres troublants. Pour n’en citer que quelques-uns : 115 millions d’images ont été supprimées des réseaux sociaux en raison du cyberharcèlement visant la beauté. Ou encore 1 femme sur 4 dans le monde a été victime de cyberharcèlement visant son look, ou encore 65% ont déclaré que leur confiance en elles a été ébranlée par le harcèlement.

Au regard de ces chiffres affolants, la marque de maquillage a décidé de donner au problème « une voix forte et claire qui clame qu’il est inacceptable d’humilier une personne pour son choix de s’exprimer ». Promouvoir le concept de beauté individuelle et libérer la parole, voilà le double objectif. Quand on sait que 57% de femmes cyber harcelées sur leur look ne dévoilent pas ces faits : « le cyberharcèlement freine l’expression de soi et la créativité faisant le jeu des harceleurs. » C’est un problème qui pointe à travers le monde, et cette initiative de la marque a aussi pour objectif de délier les langues, à travers le globe.

Enfin, Rimmel a choisi de s’associer avec l’association internationale Cybersmile dont l’objectif est d’accompagner les victimes de cyberharcèlement via la sortie de l’ « Assistant cybersmile ». Doté d’intelligence artificielle, l’outil sera en mesure d’amener des « ressources adéquates, des services d’assistance téléphonique, des organisations et des articles en fonction de la localisation de l’utilisateur et adaptés à son problème spécifique ». L’outil sera lancé en 2019 dans tous les pays anglophones. On attend avec impatience la mise en place son cousin francophone.

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