Par amour du jeu : l’art du football

© Tadzio

La Coupe du Monde a donné le coup d’envoi d’un mois durant lequel le football trustera tous les débats. Déferlant bien au-delà de la compétition russe, le ballon rond roulera même hors des stades pour investir des lieux de culture, notamment à Paris avec l’expo Par amour du jeu 1998-2018.

Par amour du jeu : l'art du football
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Pour leur première saison, les Magasins généraux, centre de création situé en banlieue parisienne, ont très opportunément orienté leur programmation vers le foot, en proposant d’en aborder un versant culturel, par l’exploration des liens entre création, football et société au cours de ces vingt dernières années. Hexagone oblige, le choix de 1998 n’est pas anodin, et constitue évidemment une occasion de revenir sur l’épopée des Bleus lors de leur sacre à domicile il y a pile deux décennies. Mais au-delà du 1, 2, 3 zéro, cette rencontre du sport et de l’art a le mérite d’ouvrir un dialogue encore trop rare de nos jours, alors même que  » certains gestes de football peuvent être comparés à des oeuvres d’art, à l’inverse, certaines oeuvres d’arts peuvent émerger de  » grands  » gestes de football « , comme le rappellent les commissaires Anna Labouze et Keimis Henni, citant au passage le fameux coup de boule de Zidane à Materazzi lors de la finale 2006.

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Jusqu’au 5 août, c’est au rez-de-chaussée des Magasins qu’exposeront trente-huit artistes internationaux de 20 à 80 ans, reconnus ou émergents, ainsi qu’une sélection de onze jeunes talents, ayant chacun livré une oeuvre inédite, réalisée spécialement pour l’occasion. Ça, c’est pour le côté expo, mais ce n’est pas tout : les organisateurs ont également imaginé un festival, tenu en parallèle sur un site en plein air de 2000m² qui se chargera d’apporter un versant plus animé à l’événement. Au menu, une foule de performances, projections vidéo, conférences et ateliers, mais aussi du street football et du freestyle sur un terrain de foot aux dimensions réglementaires et parfaitement opérationnel, ainsi que du babyfoot, et même bornes de jeu vidéo. La compétition elle-même fait forcément partie des réjouissances, et les principales rencontres seront diffusées sur un écran géant de la Place de la Pointe tout proche, ouvrant la voie à des concerts, soirées et diverses festivités au bord du canal de l’Ourcq jusqu’à la finale du 15 juillet.

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Tous les détails de ce programme aussi vaste que varié, à recommander aux fans acharnés comme à tous ceux qui souhaitent rester dans l’ambiance mais n’ont pour résultats et trophées qu’un intérêt modéré, vous attendent sur magasinsgeneraux.com

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